Comment choisir mon  Vélo à Assistance Électrique (VAE)  ou  mon Vélo électrique?

 

Un Vélo à Assistance Électrique (VAE) ou un Vélo électrique n'est pas évident à choisir,  

La taille du cadre :

 

Taille du cycliste

Hauteur du cadre en cm

155 - 165 cm

47 - 50 cm

165 - 170 cm

50 - 52 cm

170 - 175 cm

52 - 55 cm

175 - 180 cm

55 - 58 cm

180 - 185 cm

58 - 61 cm

185 - 190 cm

61 - 63 cm

190 - 195 cm

63 - 66 cm

195 - 200 cm

66 - ? cm

 

Si votre vélo électrique  est équipé d’une tige de selle suspendue veuillez ajoutez 4 cm de plus à la hauteur du cadre.

Vous pouvez également mesurer la taille de votre entrejambe puis la multiplier par 0.66, ce qui vous donne la hauteur théorique qui vous conviendra.

 

Les Assistances Électriques :

 

Les Assistances moteurs- roues : Le moteur est dans le moyeu de la roue, ce type d’assistance permet d’avoir une relation directe « moteur-roue ». En règle générale ce type d’assistance donne une impression de puissance et de couple très importante à l’utilisateur sans grand effort. Ce type de motorisation se destine à un public qui pratique le VAE  de loisir. Dans ce cas le moteur aide le vélo.

 

Les Assistances moteurs pédaliers : Le moteur est au niveau de l’axe du pédalier, ce type d’assistance permet d’assister l’utilisateur. La relation est indirecte, car l’assistance passe par la chaine puis par la transmission de la roue arrière (cassette ou moyeux à vitesses). En règle générale, ce type d’assistance donne une impression de puissance au démarrage puis fournie une aide continue à l’utilisateur. Les moteurs pédaliers sont systématiquement équipés de capteurs d’effort. Ce type d’assistance se destine à un public qui pratique le VAE de manière plus régulière. Dans ce cas le moteur aide le cycliste.

 

Les capteurs :

 

Le capteur de mouvement : Ce capteur se place au niveau du pédalier, il détecte le mouvement du pédalier, donc il n’y  a pas de notion d’effort avec cette technologie. Plus vous pédalez vite, plus l’assistance vous aide (dans la limite de la législation 25 km/h). Par contre il y a généralement un petit temps d’inertie avant de déclencher  l’assistance, environ ¼ de tour de pédale.

Le capteur de couple : Ce capteur se place dans l’axe du pédalier, il détecte l’effort que produit l’utilisateur avec ses jambes. Plus vous forcez sur les pédales, plus vous êtes aidé. Au démarrage, vous appuyez naturellement plus fort sur les pédales donc vous serez plus aidé pour lancer votre VAE (la même chose se produit pour les montées).

Les gâchettes ou poignées de démarrage : Placée au niveau du guidon cette option permet a l’utilisateur de propulser (sans pédalage) le véhicule de zéro à six Km/h. Cette fonction est très utile pour les démarrages en côte ou si l’utilisateur a oublié de rétrograder ces vitesses lors d’un arrêt à un stop par exemple.

 

La partie mécanique du cycle :

 

Il y a sur les vélos à assistance électrique trois familles de transmission.

 

Les dérailleurs pendulaires (ou externes) :

 

Cette technologie est la plus répandue car plus légère. Elle est constituée d’un dérailleur et d’une cassette (de trois à onze vitesses). Son principal avantage est son faible cout d’entretien car tout est accessible de manière simple. Il existe même des versions ou le passage des vitesses est commandé électriquement. Par contre il ne permet pas de changer de vitesses si l’utilisateur ne pédale pas et déraille s’il est mal réglé. Exemple de modèle: Shimano altus, Campagnolo veloce,  Sram red.

 

Les dérailleurs moyeux (ou interne) :

 

Cette technologie bien que très ancienne (début 1900) n’a jamais connue un réel succès. Avec les VAE, elle retrouve une part grandissante du marché. Le dérailleur moyeu est une boîte de vitesses avec des trains épicycloïdales (de trois à onze vitesses) qui est à l’intérieur du moyeu arrière. Pour simplifier  cela marche comme une essoreuse à salade. Son principal avantage est qu’il ne demande aucun entretien, ne déraille pas et permet de changer de vitesses même à l’arrêt. Exemple de modèle : Shimano nexus, Sram S7,  Sturmey archey XRD3

 

La transmission variateur (ou CVT) :

 

Cette technologie récemment adaptée au monde du vélo ,crée une petite révolution. Elle est constituée d’un variateur (comme sur les scooters ou mobylettes) mais à l’intérieur du moyeu arrière. Les principaux intérêts sont : d’avoir  une infinité de vitesse possible car il n’y a pas de calibrage ou d’étage comme sur les dérailleurs (interne ou externe) et de ne pas dérailler.

Pour comparer, imaginez un dérailleur comme un escalier et un variateur comme le passage pour personne a mobilité réduite. Les deux permettent de monter ou descendre au même endroit mais de façon différente.

A ce jour il n’existe qu’un seul modèle sur le marché, il s’agit du NUVINCI. 

 

Les équipements de sécurité :

 

Le freinage :

Le freinage sur un VAE est un point très important. Sachant que vous embarquez plus de poids (moteur, batterie…) que sur un vélo normal, et que ce poids vous aide à allez plus vite il faut avoir des freins en conséquence.

Vous pouvez trouver sur le marché différente technologie de freinage.

 

Les freins à patins :

 

Cette technologie est la plus connue (v-brake, cantilever..), on vient faire frotter des patins sur la jante du vélo. Pour plus d’efficacité nous vous conseillons d’avoir des patins de très bonne qualité et (ou) de vous orienter vers des supports de frein Hydraulique type Magura ou shimano.

 

Les freins à disques :

 

Plus utilisé en VTT, cette technologie apporte confort et sécurité. Qu’il soit à câble ou hydraulique les freins à disque ont une meilleure endurance en condition extrême. Plus le diamètre du disque sera important plus votre freinage sera progressif. Préférez les freins hydrauliques pour une meilleure Sécurité.

 

Les freins à tambour :

 

Cette technologie adaptée uniquement pour certain moyeu de roue (dérailleur ou non)  permet d’avoir un freinage sans entretien et sans salissure. La référence dans ce domaine est le roller brake de Shimano.

Il s’agit d’un système de frein à rouleau qui fonctionne par arc-boutement. En clair imaginez un roulement à bille  dans le quel on viendrait écarter l’espace entre les billes dans le but de l’empêcher de tourner.

 

L’éclairage :

 

Il existe plusieurs technologies d’éclairage (LED, halogène, ampoule filaire..).L’important pour vous est de  savoir que pour être vu et voir, il faut avoir le maximum de LUX (unité de mesure de la lumière) sur vos feux.

Les systèmes d’éclairage sont alimentés par des piles, des dynamos, des dynamos moyeux (dans le moyeu de la roue avant) ou par la batterie de votre VAE.

 

A noter : L’usage d’un gilet réfléchissant est obligatoire sur un vélo dès que le temps (pluie ou brouillard) ou que la luminosité n’est plus suffisante. Le port du casque est fortement conseillé mais pas obligatoire. 

 

Les équipements de confort :

 

Fourche suspendue :

 

Avoir une fourche suspendue permet d’augmenter l’adhérence de la roue sur le sol et surtout d’absorber les chocs et vibrations dus au roulement.

 

Tige de selle suspendue :

 

Une tige de selle suspendue se place en lieu et  place d’une tige de selle normale. Elle vous place sur un « coussin » qui absorbe vibration et choc au niveau de votre dos.

 

Amortisseur :

 

Plus répandue sur les VTT, cette option en plus d’augmenter l’adhérence sol roue, vous procure moins de fatigue, car vous roulez plus flottant.  Attention,  si le système de suspension n’est pas de bonne qualité, vous n'allez plus perdre d’énergie (effet pompage) que vous détendre au guidon de votre vélo.

 

La selle :

 

Voici l’une des parties les plus délicates lors du choix de votre vélo.

La forme, la matière correspond à une pratique du vélo (sportive, quotidienne ou occasionnelle). Par exemple une selle large permet d’avoir une bonne assise mais peux créer des échauffements au niveau de l’aine lors d’une longue balade.

Pour avoir moins de chance de se tromper, nous vous conseillons de choisir une selle mixte (homme, femme) avec du gel et de fabrication européenne.

A noter : Si vous n’avez pas pratiqué le vélo depuis longtemps, le mal de fesse au début  est inévitable quelle que soit le type de selle que vois choisissez.

 

Les pneumatiques :

 

La qualité des pneumatiques est très importante, car ils sont votre lien avec le sol.

Plus ils sont larges, plus ils sont confortables mais énergivores. Nous vous conseillons de choisir des pneus avec des bandes de roulements renforcées (plus de gomme), cela à pour effet de durer  (plus de kilomètres) et surtout de limiter les crevaisons. Il existe également un produit préventif anti crevaison qui obture les petits trous. Il faut l’injecter dans la chambre à air. C’est pratique et un bon investissement.

 

La taille des roues :

 

Ce qu’il faut retenir, c’est plus le diamètre de la roue sera important sur un Vélo électrique, plus il sera stable et confortable une fois lancé. Les petites roues quant à elles, permettent de se lancer rapidement et d’avoir une meilleure reprise dans les côtes.